Tekstweergave van GA-1927_MB014_02066
Deze tekst is automatisch getranscribeerd en kan fouten bevatten.
AMSTELODAMUM
J’attends
de
vous
un
rapport
exact
de
tous
les
évènements
qui
sont
passés
a
Amster
-
dam
depuis
mon
départ
et
ensuite
un
rapport
journalier
sur
I’état
des
clioses.
Je
suppose
que
vous
aurez
placé
une
garde
sirffisante
a
I’liopital
militaire
et
que
vous
avez
pris
et
prendrez
bien
soin
de
eet
établissement.
Je
ne
doute
pas
que
vous
n’ayez
pris
sous
votre
sauve-garde
tous
les
fonctionnaires
et
employés
Francais
qui
se
trouvent
a
Amsterdam,
et
que
vous
ne
leurs
assuriez
les
moyens
de
rejoindre
en
süreté
mon
quartier
général
dans
les
cas
ou
les
troubles
les
obligeraient
a
s’éloigner
momentanément
de
la
ville.
Je
vous
prie
de
vous
rendre
au
regue
de
la
présente
chez
Monsieur
I’amiral
Fruguet,
s’il
est
encore
a
Amsterdam,
et
de
lui
offrir
une
garde
suffisante
s’il
veut
y
rester
ou
une
escorte
s’il
veut
en
partir.
11
doit
y
avoir
encore
a
Amsterdam
quelques
détachements
de
dragons
de
la
garde
soldée,
de
la
compagnie
de
réserve
des
chasseurs
Frangais
rentrés
et
de
gendarmes.
Je
vous
invite
a
les
réunir
sur
Ie
commandement
d’uu
officier
et
a
les
diriger
sur
mon
quartier
général.
8.
A.
Ie
Priuce
Gouverneur
Général
a
chargé
sous
mes
ordres
dé
toutes
les
affaires
civiles
en
Hollande
Monsieur
de
Stuers,
auditeur
au
conseil
d’Btat.
Je
vous
prie
d’en
prévenir
Monsieur
le
Maire
de
la
ville
d’Amsterdam,
pour
qu’il
corresponde
avec
lui
en
cette
qualité.
De
nombreuses
renforts
me
sont
annoncés.
La
tête
de
colonne
arrivé
dès
aujourd’hui
a
Gorcum.
J’espère
que
I’ordre
sera
bientot
rétablie,
en
attendant
contribuez
y
de
tout
votre
pouvoir.
Je
compte
sur
vous
et
sur
votre
garde
nationale.
Eecevez,
Monsieur
le
Colonel,
I’assurance
de
ma
considération
distingueé.
(signé)
le
General
Molitob
Amsterdam
le
18
Novembre
1813.
Monsieur
le
Général!
Dans
I’abandon
total
ou
le
gouvernement
a
laissé
la
troisième
v
ille
de
1
“Empire,
dans
le
dénuement
d’armes
et
de
munitions
ou
les
troupes
sous
mes
ordre
formant
la
garde
nationale
ont
été
laisseés,
c’est
un
devoir
pénible
pour
moi
de
vous
informer
des
détails
qui
ont
suivi
le
départ
précipité
des
autorités;
elles
eu
sont
responsables
a
I’Empire,
a
la
France,
a
I’Europa
entière.
Un
rumas
de
pillards,
de
voleurs
et
brigands
ont
arboré
le
signal
du
Prince
d’Orange,
et
saus
connaitre
d’esprit
que
celui
du
désordre,
ils
ne
s’en
sont
servis
que
pour
commettre
tous
les
exces
que
I’anarchie
et
le
défaut
de
pouvoir
font
naitre.
La
garde
nationale
s’est
armée
de
tous
les
moyens;
par
un
de
ces
mouvemens
que
les
instants
font
naitre;
prés
de
quatre
cent
hommes
è,
cheval
se
sont
équipés
et
montés
sur
toutes
rosses
que
Ia
ville
peut
offrir.
Un
gouvernement
provisoire
s’est
établi
et
je
vous
remets
copies
de
ces
publications.
Les
efforts
réunis
de
la
nouvelle
Eégence,
de
la
garde
nationale,
et
de
la
nouvelle
cavallerie
ont
si
non
réussi
a
prévenir
le
désordre,
du
moins
a
sauver
la
ville
du
pillage
et
de
I’incendie
qui
la
menagait.
On
a
chassé
a
coups
de
crosse
et
de
bayonnettes
la
populace
qui
inondait
la
maison
du
Préfet;
I’hotel
que
vous
occupiez
n’a
rien
souffert;
celui
de
Monsieur
Devilliers
est
intact;
le
palais
n’a
rien
souffert
du
tout.
L’amiral
Fruguet
s’est
conduit
en
homme
d’honneur.
II
a
eu
une
garde,
et
des
patroxdlles
de
cavallerie
ont
préservé
toute
sa
préfeoture.
Je
lui
ferai
part
des
propositions
que
vous
me
chargez
de
lui
faire.
La
nouvelle
Regence
m’a
secondé
a
prévenir
que
les
Frangais
ne
soient
molestés
en
jours
personnes
et
on
en
a
éconduit
plusieurs
sur
et
vers
Utrecht
en
leur
donnant
tous
j
e
s
secoirrs
possibles.
J’en
agirai
de
même
encore
tous
ceus
qui
se
présenteront.
Mais
quant
a
la
partie
de
garde
soldée
qui
se
trouve
encore
ici,
il
y
en
a
plusieurs
tres
malades,
et
dans
la
position
66