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AMSTELODAMUM panses enflées, aux poupes souffines, qui tiennent de la jonque, du meuble et du tonnean. Les heures sont fredonnées assez tristement dans I’air du ciel pale. Los hommes s’agitent. Les passants s’échan - gent entre les rives, sur les ponts minces. L’observateur regarde vivre, et vit. Tout en rêvant mille choses de lid (Descartes), je m’amnsais la-bas a voir de ma fenêtre les passants trotter dans la neige toute fraiche, les mariniers emmi - touflés manoeuvrer sur I’eau blanche et noire, a demi prise, a demi rompue, - placer avec une adresse incroyable leurs péniohes lourdes et longues, si pressées et engagées quelquefois les unes entre les autres qu’il faut s’y prendre comme au jeu de dames, opérer par substitutions réflé - chies, créer devant soi le lieu I’on va se mettre en trouver un pour la coque que I’on déloge, attendre, pousser, gouverner, gagner enfin I’entrée de quelque tunne étroit et sombre on I’on disparait au bruit sourd du moteur, I’homme a la barre ployant la tête au moment juste qu’elle va hurter le sommet de la voute. Les mouettes innombrables dissipaient mon attention, la ravissaieut et renouvelaient dans I’espace. Leurs corps lisses et pures bien placés entre le vent glissaient, filaient sur d’invisibles pentes, effleuraient le balcon, viraient, rompaient le vol et s’abattaient sur les gros glagons, ou les blanches bêtes posées se disputaient entre elles les ordures tremblantes et les débris affreux de poissons rejetés a I’eau. Léon Gérard „A travers la Ilollande” (1911): Le Singel et le Heerengracht sont a Amsterdam ce que le Ganale grande est a Venise; certes, ils ne possèdent pas de Ga’ d’oro aux dentelles de pierre, ni de palazzo magnificents aux portiques de marhre et d’onyx, mais les vieilles demeures patriciennes qui, entre deux ormes, re - flètent leur austerité dans I’eau paisible, ont fort grand air dans leur morgue mi pen hautaine. Ce ne sont plus toutefois d’illustres gentilshommes en cols de den - telles et pourpoints de velours qui les habitent aujourd’hui, mais de modernes comniercants dictants leur courrier en manches de chemise a des sténographes affairées; ces vastes officines étendent leur activité sur les continents lointains. Ces imposants leantooren (bureaux), richesse de la ville, sont au nombre de plus de deux cents, pressés les uns aux autres, et dis - posent d’un capita! d’au moins 300 millions de florins. II me resterait a parler du Rijks-Museum, I’écrin aux chefs-d’oenvre de 1 ’art hollandais. Ilélas! je ne puis me résoudre a le faire. Une description serait pour moi un sup - plice aussi terrible qu’une visite détaillée d’une exposition de peinture; a partir du sixième tableau, je ne vois plus qu’une sarabande de toiles, une orgie de couleurs. . . il ne faudrait jamais entrer dans un musée que pour y détailler un seul tableau. Et puis, je vous dirais des horreurs sur ce sujet: par exemple, que j’aime souvent mieux Eranz Hals que Eembrandt, et qne je donnerais beauconp de toiles de celui-ci, pour le Joyeux Buveur du même musée, le Petit Pêcheur d’Anvers, la Gaie Luronne du Louvre, la Vieille Sorcière de Berlin ou le Cavalier au sourire de la collection Wallace, ces merveilles de mouvement et de coloris que brossa entre deux chopes I’inimitable et joyeux artiste de Haarlem. Eranz Hals est le peintre du rire; Eem - brandt est trop souvent tragique: il avu la vie en noir, a travers ses propres misères. MEDEDEELINGEN VAN HET BESTUUR. Nieuwe Leden. Sedert de vorige opgaaf zijn nog tot het Genootschap toegetreden: als gewone leden: inr. A. J. d’Ailly; J. Jukkers Dekker; mr. D. Giltay Veth; J. Goedkoop; C. Hemsing; Chr. H. J. vanMftrik; W. H. Pnhringer; W. Spijer; A. Vlieger Jz. 60